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Le sport en entreprise : un atout pour la santé des salariés et la performance de l’entreprise

Rédigé par Gregory Baroghel | 19/06/25

Introduction

Le travail occupe une grande partie de nos journées, et il est de plus en plus évident que le bien-être des salariés est indissociable de la performance des entreprises. Parmi les leviers du bien-être au travail, la promotion de l’activité physique et sportive au sein de l’entreprise s’impose progressivement.

Longtemps perçu comme un simple bonus, le sport en milieu professionnel est désormais considéré comme un investissement gagnant-gagnant : il profite autant aux employés (meilleure santé physique et mentale, motivation accrue) qu’à l’employeur (baisse de l’absentéisme, équipes plus productives et soudées)cci.fr.

D’ailleurs, les attentes sont fortes : 89 % des salariés estiment que les entreprises qui proposent des activités sportives à leurs collaborateurs sont celles qui veillent réellement à leur bien-être harmonie-mutuelle.fr. Pourtant, seule une minorité d’entreprises sont déjà passées à l’action en 2022, seulement 20 % des salariés français disposaient d’une offre sportive sur leur lieu de travail sports.gouv.fr.

Les choses évoluent toutefois rapidement : à l’occasion des récents événements (comme la pandémie qui a souligné l’importance de la santé, ou l’engouement autour des Jeux Olympiques de Paris 2024), de plus en plus d’organisations s’intéressent au sport en entreprise.

Dans cet article, nous explorerons en détail les bienfaits de ces initiatives sportives en milieu professionnel, à la fois pour les employés (sur leur santé physique et mentale) et pour l’entreprise elle-même (sur son efficacité et son image). Nous verrons comment le sport peut réduire l’absentéisme, améliorer le bien-être psychologique, doper la productivité, renforcer la cohésion d’équipe et même projeter une image positive de l’entreprise. Des données récentes et études scientifiques appuieront ces constats, et nous découvrirons des exemples concrets d’entreprises ayant intégré le sport dans leur culture.

Réduction de l’absentéisme grâce au sport au travail

L’absentéisme est un indicateur clé du climat de santé au travail : un taux d’absence élevé pèse sur l’organisation et traduit souvent des problèmes sous-jacents (stress, maladies, troubles musculo-squelettiques, etc.). Encourager la pratique sportive parmi les salariés apparaît comme une stratégie efficace pour diminuer ces absences non planifiées.

En effet, l’activité physique régulière agit comme un puissant facteur de prévention des problèmes de santé : elle renforce le système immunitaire, aide à maintenir un poids équilibré, réduit les risques de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) et prévient certains troubles liés à la sédentarité ou aux gestes répétitifs (mal de dos, troubles musculo-squelettiques...).

Ainsi, des études ont montré qu’en introduisant des programmes d’activité physique au travail, on peut réduire l’absentéisme d’environ 25 % culture-rh.com. D’autres estimations, par exemple de la Fédération Française du Sport en Entreprise (FFSE), avancent même une baisse proche d’un tiers (–32 % d’absences) grâce au sport en entreprise cci.fr. Concrètement, cela signifie moins de journées de travail perdues pour maladie ou fatigue, et donc une meilleure continuité dans l’activité de l’équipe.

Les bienfaits du sport sur la santé se traduisent directement par ces gains : un salarié actif est globalement en meilleure forme, tombe moins souvent malade et se remet plus vite. Par exemple, la pratique sportive contribue à prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS) qui représentent à eux seuls près de 87 % des maladies professionnelles entraînant un arrêt de travail culture-rh.com. Elle améliore également la santé cardiovasculaire et réduit le stress, deux facteurs qui, en excès, peuvent provoquer arrêts maladie et épuisement professionnel.

Une entreprise qui favorise le sport protège donc la santé de ses collaborateurs sur le long terme. En retour, elle voit diminuer non seulement les absences de courte durée (rhumes, maux de dos…), mais aussi le risque d’accidents du travail ou d’arrêts prolongés pour burn-out. Selon une étude conjointe du Medef et du CNOSF, le sport au travail pourrait faire baisser le taux d’accidents du travail et d’absentéisme de 30 à 40 % generalivitality.comgeneralivitality.com un impact considérable, synonyme également d’économies sur les frais de santé.

Il est intéressant de noter que la réduction de l’absentéisme ne vient pas au détriment de la productivité, bien au contraire. En Suède, une expérience célèbre a consisté à libérer du temps sur les horaires de travail pour que les salariés fassent du sport : le résultat a été neutre ou positif sur la production, car les participants compensaient largement le temps consacré à l’exercice par une meilleure efficacité et moins d’arrêts maladie sciencedaily.comsciencedaily.com.

Comme le résument les chercheurs, « cette hausse de productivité s’explique d’une part par une meilleure efficacité des employés pendant leurs heures de travail (grâce à une endurance accrue), et d’autre part par une baisse de l’absentéisme pour maladie » sciencedaily.com.

En somme, moins d’absences imprévues, c’est une équipe plus stable et un travail mieux accompli. La baisse de l’absentéisme profite à tous : aux salariés, qui conservent un revenu plein et une meilleure santé, et à l’employeur, qui allège ses coûts (heures perdues, désorganisation, remplacement) et améliore sa performance globale.

 

Amélioration du bien-être et de la santé mentale des salariés

Le bien-être psychologique des employés est aujourd’hui un enjeu prioritaire pour les entreprises, au même titre que la santé physique. Le travail moderne est souvent synonyme de stress, de pression des délais, parfois de sédentarité et d’isolement (notamment avec le télétravail).

Or, un niveau de stress élevé ou un moral en berne peut conduire à de la démotivation, des troubles du sommeil, de l’anxiété ou des dépressions, impactant gravement la qualité de vie et la productivité. C’est pourquoi 82 % des salariés considèrent la santé mentale au travail comme un sujet très préoccupant culture-rh.com. Bonne nouvelle : l’activité sportive régulière est l’un des meilleurs antidotes naturels au stress et à l’anxiété.

Faire du sport déclenche la sécrétion d’endorphines et autres hormones « du bonheur » qui procurent une sensation d’apaisement et de satisfaction immédiate, tout en réduisant les tensions physiques liées au stress culture-rh.comculture-rh.com.

Après une séance de sport, on observe généralement une amélioration de l’humeur, une détente mentale et un regain d’énergie positive. Sur le long terme, le sport aide à réguler les émotions, améliore la qualité du sommeil, la mémoire et renforce la confiance en soi culture-rh.com. Il peut même atténuer les symptômes d’anxiété et de dépression : une récente méta-étude australienne publiée en 2023 a montré que l’exercice physique serait 1,5 fois plus efficace pour améliorer la santé mentale que les psychothérapies ou les antidépresseurs culture-rh.com. Sans opposer sport et thérapie (qui peuvent être complémentaires), ce résultat souligne à quel point bouger est bénéfique pour le moral.

En entreprise, intégrer le sport dans la routine des salariés peut donc significativement améliorer leur bien-être. Des employés moins stressés et plus épanouis forment un collectif plus serein, où l’on gère mieux les imprévus et les périodes de forte charge.

Plusieurs enquêtes confirment ces ressentis positifs : selon le baromètre Sport en Entreprise 2024, 94 % des salariés qui pratiquent une activité physique via leur entreprise reconnaissent des effets bénéfiques sur leur santé physique, et 91 % sur leur santé mentale harmonie-mutuelle.frharmonie-mutuelle.fr. Le simple fait que l’employeur encourage à « prendre soin de soi » joue aussi sur le moral : cela donne aux collaborateurs le sentiment d’être valorisés en tant que personnes, pas seulement comme des « ressources » professionnelles.

Dans un contexte où 93 % des salariés se déclarent stressés ou anxieux au travail culture-rh.com, promouvoir le sport en entreprise est un moyen concret d’agir pour la prévention de ces risques psychosociaux. On parle parfois de Qualité de Vie au Travail (QVT) ou de Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) : le sport s’inscrit pleinement dans ces démarches en apportant aux individus un exutoire sain, du plaisir, et en améliorant leur santé physique et mentale.

Il faut également souligner l’impact du sport sur la prévention du burnout et de la fatigue chronique. Un salarié actif aura tendance à mieux évacuer la pression accumulée, et à retrouver un équilibre entre le corps et l’esprit. L’activité physique régulière augmente le niveau d’énergie sur la durée : on se sent moins souvent « épuisé » en fin de journée. Des employés en bonne santé mentale sont aussi plus créatifs et engagés dans leurs missions.

En résumé, investir dans le sport en entreprise, c’est investir dans le capital humain le plus précieux : des collaborateurs en forme, sereins et motivés. Cette amélioration du bien-être se répercute sur toute l’ambiance de travail : climat plus convivial, moins de conflits, plus d’entraide ce qui profite in fine à la performance collective.

 

Hausse de la productivité et de la performance globale

Un slogan bien connu affirme qu’ « un salarié actif est un salarié productif ». Les preuves empiriques tendent à lui donner raison : améliorer la santé et la forme physique des travailleurs se traduit par une meilleure productivité au quotidien. Plusieurs mécanismes expliquent ce phénomène. D’abord, l’exercice régulier accroît l’énergie et l’endurance. Des employés en bonne condition physique résistent mieux à la fatigue et restent concentrés plus longtemps decathlonpro.frdecathlonpro.fr. Le sport oxygène le cerveau, ce qui aiguise la vigilance et la capacité de concentration.

Ensuite, l’activité physique stimule la créativité et les fonctions cognitives : après s’être défoulé, on revient souvent à son poste avec les idées plus claires et parfois de nouvelles perspectives pour résoudre un problème. De plus, en réduisant l’absentéisme (comme vu précédemment), le sport limite les situations de sous-effectif et de surcharge imprévue qui nuisent à la productivité. Il y a aussi un facteur motivation : une entreprise qui offre du sport envoie le message qu’elle se soucie de ses équipes, ce qui peut inciter chacun à donner le meilleur de lui-même en retour francetravail.orgfrancetravail.org.

Comme l’explique un spécialiste du sport en milieu professionnel, « pouvoir bénéficier d’une offre sportive donne aux collaborateurs l’envie d’être à la hauteur de ce que leur entreprise fait pour eux. Cela peut se traduire par un dépassement de soi, la volonté d’être encore plus productif » francetravail.orgfrancetravail.org.

Chiffrer l’impact précis sur la productivité n’est pas aisé, mais certaines études tentent des estimations. D’après une étude du Medef associée au Comité National Olympique (CNOSF), les salariés pratiquant un sport en entreprise amélioreraient en moyenne de 14 % leur productivité individuelle generalivitality.comgeneralivitality.com.

De son côté, la FFSE avance que la pratique sportive régulière peut accroître la productivité de 6 à 9 % par salarié cci.fr. Ce gain résulte à la fois de l’augmentation du rendement horaire (on accomplit davantage de travail de qualité dans un même laps de temps, grâce à une meilleure efficacité personnelle) et de la réduction du temps perdu (moins de pauses maladies, moins de ralentissements dus à la fatigue ou au stress). Sur le plan collectif, un personnel en forme crée un cercle vertueux : moins d’erreurs, moins d’accidents, une meilleure capacité d’adaptation et d’innovation. L’entreprise y gagne en performance globale.

D’ailleurs, lors du baromètre 2024, 29 % des dirigeants ayant mis en place du sport en entreprise ont constaté une amélioration des performances de l’entreprise elle-même harmonie-mutuelle.fr. Cela peut s’expliquer par une meilleure productivité, mais aussi par d’autres facteurs liés au sport : par exemple une baisse du turnover (départs volontaires) grâce à des salariés plus fidèles, ou encore une image de marque renforcée (qui attire de nouveaux clients ou talents, contribuant indirectement à la performance nous y reviendrons).

Il est également intéressant de noter l’effet sur la présentéisme, ce phénomène inverse de l’absentéisme où des employés présents physiquement sont moins productifs en raison de problèmes de santé ou de démotivation. En améliorant la santé et le bien-être, le sport en entreprise réduit le présentéisme nocif : un salarié qui a pu aller courir ou suivre un cours de gym à la pause revient frais et dispos, là où un autre resterait affaibli toute la journée par un mal de dos ou une migraine.

Au final, investir du temps de travail dans l’activité physique peut rapporter plus que le temps « perdu ». L’exemple suédois cité plus haut l’a démontré, et de plus en plus de dirigeants en sont conscients. En France, un dirigeant sur trois estime désormais que l’instauration d’une offre de sport en interne est indispensable ou prioritaire pour son entreprise harmonie-mutuelle.fr.

Les entreprises qui ont sauté le pas s’en félicitent : 75 % des employeurs ayant mis en place des activités sportives constatent un impact positif sur la santé et le bien-être de leurs collaborateurs, et 30 % observent une hausse de l’engagement de leurs salariés harmonie-mutuelle.fr.

Or, on le sait, des salariés engagés et en bonne santé sont le moteur principal de la productivité. En somme, encourager le sport au travail, c’est améliorer simultanément la quantité et la qualité du travail fourni un véritable avantage compétitif pour l’entreprise.

Une cohésion d’équipe renforcée par l’activité collective

Le sport n’a pas que des vertus individuelles : c’est aussi un formidable outil de cohésion sociale. Pratiquer une activité physique entre collègues crée des moments de partage hors du cadre strictement professionnel, ce qui humanise les relations de travail. Sur un terrain de sport ou lors d’un jogging en petits groupes, les barrières hiérarchiques tendent à s’estomper : on découvre ses collègues ou supérieurs sous un autre jour, dans l’entraide et l’effort collectif francetravail.org.

Ces interactions informelles renforcent la camaraderie, la confiance mutuelle et la communication au sein des équipes. Selon une étude Cisco/Ipsos, 80 % des Français affirment avoir de meilleures relations avec leurs collègues grâce à la pratique d’un sport en commun, et 77 % estiment que le sport en entreprise permet de remotiver les équipes en boostant l’état d’esprit collectif culture-rh.com.

En outre, 72 % des collaborateurs se disent enthousiastes à l’idée de partager une activité physique avec leurs collègues ou leur manager culture-rh.com signe que ce type d’initiative est accueilli très positivement. Le simple fait de porter le même maillot lors d’un tournoi inter-entreprises ou de viser ensemble la ligne d’arrivée d’un challenge sportif crée un sentiment d’appartenance à l’entreprise qui peut difficilement être obtenu par d’autres moyens.

Du côté des employeurs, on constate les mêmes effets : 87 % des salariés estiment qu’une entreprise qui propose du sport renforce la cohésion entre ses équipes harmonie-mutuelle.fr. Les retours d’expérience confirment que le sport sert de team-building naturel. En partageant des victoires (ou même des défaites) sportives, en se motivant mutuellement pour progresser, les collègues tissent des liens plus forts. Ces liens subsistent ensuite dans le travail quotidien : la communication est plus fluide, la coopération s’améliore, et l’ambiance générale gagne en convivialité.

Pour l’entreprise, cela signifie des équipes plus solidaires et capables de mieux collaborer, même sous pression. Le sport peut aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants : participer à un groupe de running ou à une séance de yoga avec ses collègues permet au nouveau salarié de s’intégrer plus vite et de se sentir accepté au sein du groupe workandmove.fr. Certaines entreprises vont jusqu’à organiser des team buildings 100 % sportifs (olympiades d’entreprise, courses d’orientation en équipe, etc.), précisément pour profiter de ce pouvoir fédérateur du sport.

Un autre aspect important est la motivation collective. Un défi sportif relevé ensemble peut rebooster une équipe un peu démoralisée. Par exemple, se préparer à une course de relais inter-entreprises donne un objectif commun et crée une dynamique positive dans l’équipe : on se soutient dans les entraînements, on échange des conseils, et le jour J, on porte haut les couleurs de l’entreprise. D’après l’étude Cisco/Ipsos mentionnée plus haut, 77 % des collaborateurs jugent que le sport en entreprise est un excellent moyen de remotiver les troupes culture-rh.com.

Cela est particulièrement utile après des périodes difficiles (gros projet stressant, réorganisation, ou même sortie de crise sanitaire) : rien de tel qu’un tournoi de football ou une session de crossfit collective pour resserrer les liens et repartir du bon pied. En renforçant l’esprit d’équipe, le sport contribue à créer un environnement de travail inclusif et bienveillant où chacun se sent soutenu par ses pairs culture-rh.com.

Enfin, notons que la cohésion d’équipe par le sport peut aussi dépasser le cadre interne : lorsqu’une entreprise constitue une équipe pour participer à un marathon caritatif ou à un tournoi inter-entreprises, cela lui permet de rencontrer d’autres organisations, d’élargir son réseau et de développer la fierté d’appartenance de ses salariés. Certaines grandes entreprises ont même leur club sportif corporate ou alignent des équipes dans des championnats inter-entreprises (football, rugby, courses, etc.).

Par exemple, le groupe Allianz et l’entreprise Veolia ont créé leurs propres équipes sportives qui participent régulièrement à des challenges entre entreprises et à des évènements solidaires francetravail.org. Les salariés-athlètes de ces structures peuvent ainsi pratiquer une discipline de façon régulière tout en portant les couleurs de leur employeur lors des compétitions de quoi cultiver un esprit d’équipe exceptionnel au sein de l’entreprise.

Que ce soit de manière formelle ou informelle, toutes ces pratiques sportives contribuent à souder les collaborateurs autour de valeurs communes (dépassement de soi, travail d’équipe, fair-play) qui rejaillissent positivement dans le travail quotidien.

Un impact positif sur l’image de l’entreprise et la marque employeur

Au-delà des bénéfices internes, le sport en entreprise est un formidable levier d’image pour l’organisation qui le met en place. Dans un monde où attirer et retenir les talents est un défi constant, soigner sa marque employeur est crucial – et proposer des activités sportives y contribue fortement.

En effet, une entreprise dynamique qui encourage le bien-être de ses employés en les faisant bouger envoie un signal très positif à l’extérieur : cela la présente comme moderne, soucieuse de la santé de son personnel et attachée à des valeurs humaines. Selon un spécialiste, intégrer le sport à son projet d’entreprise améliore l’image de l’organisation et la rend visible auprès d’un plus large public de candidats, notamment parmi les jeunes générations pour qui le bien-être au travail est une priorité francetravail.org.

Concrètement, un candidat potentiel sera d’autant plus attiré par une entreprise si celle-ci véhicule l’image d’un lieu « où il fait bon travailler », sain et équilibré, plutôt qu’un environnement austère focalisé uniquement sur la productivité. 79 % des salariés considèrent d’ailleurs le sport en entreprise comme un facteur d’attractivité employeur francetravail.org. Proposer du sport aide donc à se démarquer sur le marché de l’emploi, en particulier auprès des profils millennials et de la Génération Z, très attentifs à l’équilibre de vie et aux valeurs sociétales des employeurs.

Du point de vue des salariés en poste, l’effet « image » n’est pas négligeable non plus. Le baromètre 2024 révélait que 82 % des salariés estiment qu’une entreprise offrant une activité sportive est un endroit où ils ont davantage envie de travailler harmonie-mutuelle.fr. En clair, cela renforce leur fierté d’appartenance. Ils sont plus enclins à parler positivement de leur société autour d’eux, ce qui améliore l’image de marque de manière organique (bouche-à-oreille, réseaux sociaux professionnels, etc.). Une culture d’entreprise qui intègre le sport renvoie une image de dynamisme et d’innovation. Pour 51 % des dirigeants, le sport en entreprise est d’ailleurs un véritable moyen de communication externe, qui contribue à promouvoir la marque employeur generalivitality.com.

On a vu fleurir ces dernières années des communications d’entreprises fières de sponsoriser un challenge sportif ou de montrer leurs équipes en tenue de sport lors de la Running Week annuelle. Ce type de récit valorise l’entreprise auprès du grand public et des partenaires : elle est perçue comme plus humaine, encourageant un mode de vie sain et l’équilibre travail-vie privée.

Il n’est pas anodin que le Gouvernement français ait choisi de mettre en avant le sport en entreprise dans le cadre de la « Grande Cause nationale » en 2024. Cela reflète l’attente sociétale croissante autour de ces sujets. Les entreprises qui s’engagent dans cette voie améliorent leur réputation non seulement auprès des candidats, mais aussi vis-à-vis des clients et du grand public, sensibles aux entreprises citoyennes. 87 % des Français jugent qu’un employeur qui propose une offre sportive est un employeur qui veille au bien-être de ses équipes francetravail.org un aspect qui renvoie à la notion de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). En interne, les dirigeants constatent aussi des bénéfices en termes d’engagement : lorsqu’une entreprise investit dans la qualité de vie, les collaborateurs le perçoivent et y répondent généralement par davantage de loyauté.

On observe ainsi une fidélisation accrue : les salariés sont moins enclins à quitter une entreprise qui prend soin d’eux. D’après l’Observatoire du Bien-être au Travail, 47 % des salariés d’entreprises ayant mis en place des actions de bien-être (dont le sport) n’ont pas songé à démissionner au cours des deux dernières années, contre seulement 33 % dans les entreprises ne proposant rien de tel culture-rh.com.

En somme, promouvoir le sport en entreprise améliore l’image à double niveau : image interne (employeur attentif, salariés fiers et engagés) et image externe (entreprise innovante, attractive et saine). Cela devient un argument dans la guerre des talents, mais aussi un élément de différenciation face à la concurrence. On voit même certaines entreprises communiquer spécifiquement sur leurs initiatives sportives dans leurs campagnes de recrutement ou de marketing institutionnel.

Par exemple, le groupe de conseil Wavestone met en avant le fait qu’il offre à tous ses employés un abonnement sport & bien-être, gage d’une culture d’entreprise moderne et bienveillante gereso.comgereso.com.

Enfin, l’impact sur l’image peut avoir des retombées indirectes : une entreprise dont les employés sont épanouis et en forme est plus créative, plus réactive, donc souvent plus performante, ce qui améliore sa réputation économique. Le sport en entreprise est donc un investissement d’image qui, de surcroît, produit des résultats concrets.

 

Exemples concrets Squadeasy ?

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Conclusion

En conclusion, promouvoir le sport en milieu professionnel apparaît comme une stratégie gagnant-gagnant pour tous. Les bienfaits pour les salariés sont multiples et scientifiquement avérés : meilleure santé physique, moins d’absences pour maladie, stress réduit, moral en hausse, et une vie de bureau plus épanouissante. Pour l’entreprise, les bénéfices sont tout aussi tangibles : diminution de l’absentéisme, employés plus productifs, équipes plus soudées et engagées, et une image de marque renforcée tant en interne qu’en externe cci.fr. En somme, un salarié qui bouge est un salarié qui gagne – et fait gagner son entreprise.

Bien sûr, la généralisation du sport en entreprise ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut vaincre certaines réticences, adapter l’organisation, investir parfois des ressources. La France accuse encore un léger retard par rapport à d’autres pays plus en pointe (seuls 16 % des actifs français pratiquent une activité physique dans un cadre professionnel aujourd’hui cci.fr).

Cependant, la dynamique est enclenchée : grâce aux retours d’expérience positifs des pionniers et à l’impulsion d’événements comme les Jeux Olympiques 2024, le sport en entreprise est en passe de devenir une composante normale de la vie au travail. Les pouvoirs publics et les partenaires (mutuelles, fédérations sportives, etc.) soutiennent ce mouvement via des baromètres, des incitations fiscales et des programmes dédiés.

Chaque entreprise, à son échelle, peut donc réfléchir à la meilleure manière de faire bouger ses équipes. Qu’il s’agisse d’organiser un petit footing hebdomadaire, de nouer un partenariat avec la salle de gym du quartier ou de construire un véritable plan Wellness ambitieux, toutes les initiatives comptent. L’important est de placer l’humain et la santé au cœur de la démarche. Les témoignages de dirigeants confirment qu’ils y trouvent aussi leur compte : non seulement ils répondent à une attente de 87 % de leurs collaborateurs en matière de bien-être cci.fr, mais ils constatent rapidement un impact positif sur le climat de travail et la performance collective.

Le sport en entreprise, loin d’être une mode passagère, s’inscrit dans une vision moderne de l’entreprise : celle d’une organisation qui vise la performance durable en prenant soin de son capital humain. À l’heure où la quête de sens et l’équilibre de vie sont primordiaux, une culture d’entreprise qui encourage ses salariés à être actifs envoie un message fort.

Et ce message peut se résumer ainsi : « Votre santé et votre bien-être nous importent, car c’est ensemble que nous avançons plus loin. » Incontestablement, permettre aux salariés de se dépenser physiquement est un investissement sur l’avenir, pour des employés plus heureux et des entreprises plus prospères. Alors, prêt à chausser les baskets pendant la pause déjeuner ? Votre corps et votre entreprise vous en remercieront.