Une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) va bien au-delà de la simple comptabilisation des émissions de CO₂. Elle englobe la santé et le bien-être des collaborateurs, le climat social et l’équité au travail. En clair, une RSE réussie, c’est intégrer le social (santé, bien-être) et l’environnemental (bilan carbone, mobilité durable) dans la culture d’entreprise. Mais pour être efficace, cette stratégie ne doit pas rester un document dessiné par la direction : elle doit devenir un projet collectif fédérateur où chaque salarié se sent concerné. D’après les études, quand une équipe développe de vrais liens humains et de la cohésion, l’absentéisme diminue tandis que l’engagement monte en flèche. Voici donc les 5 piliers clés pour construire une RSE vivante, qui embarque vraiment les équipes.
Le premier levier consiste à impliquer vos salariés dans la définition de la stratégie RSE. Trop souvent, les politiques RSE sont pensées pour les collaborateurs, mais rarement avec eux. En associant les équipes dès le départ par exemple via des comités RSE ou des ateliers participatifs vous renforcez leur sentiment d’appropriation et de motivation. Il est aussi essentiel de rendre l’engagement accessible à tous, quels que soient le poste ou l’ancienneté. Cela peut passer par la création de comités d’ambassadeurs RSE, mixtes (RH, opérations, finance, etc.), ou en distribuant équitablement les rôles RSE dans l’organisation.
Parmi les actions concrètes à activer dès le lancement de votre démarche :
Baromètres internes et enquêtes régulières pour comprendre les attentes et les freins des collaborateurs face aux enjeux RSE.
Boîtes à idées et canaux de feedback (ateliers, forum, intranet) où chacun peut proposer des actions écoresponsables ou solidaires.
Ateliers de co-construction pour concevoir les projets RSE en équipe.
Comités d’ambassadeurs RSE dans chaque service, garants de la bonne diffusion des initiatives et relais de l’esprit RSE.
Ces pistes (issues notamment d’études en entreprise) ont fait leurs preuves pour ancrer la démarche RSE dans le quotidien et donner du sens aux actions.
Une fois la stratégie définie, il faut la faire vivre au quotidien. La communication RSE ne doit pas rester descendante (slides internes ou posts statiques), mais au contraire devenir interactive. Les salariés doivent se sentir acteurs, pas seulement spectateurs. À ce titre, la gamification et les défis connectés sont des leviers puissants pour fédérer les équipes. Par exemple, des challenges RSE digitaux (via une application mobile interne) permettent de mobiliser tout le monde autour d’objectifs concrets : collecte de dons, quiz sur le développement durable, ou course solidaire en équipe. Comme le souligne une étude, la gamification crée un lien durable entre les engagements de l’entreprise et ses collaborateurs.
Pour animer la démarche RSE sur le long terme, pensez à structurer l’année en rituels visibles et conviviaux. Organisez par exemple :
Des temps forts réguliers (semaine RSE, Semaine de la mobilité, Semaine du développement durable, etc.) pour donner de la visibilité aux actions.
Des formats interactifs : interviews vidéo de salariés engagés, visites d’initiatives écoresponsables, ou newsletters ludiques sur les bonnes pratiques.
Challenges collectifs autour de thématiques concrètes (parcours « mobilité douce », collecte zéro déchet, déconnexion digitale) avec un format simple et engageant. Par exemple, un défi « vélo en entreprise » ou « marche quotidienne » peut à la fois renforcer la cohésion d’équipe et réduire le bilan carbone de la société.
Outils numériques collaboratifs pour centraliser les idées RSE et mesurer les progrès. Les applications de team building (comme Squadeasy) peuvent servir de plateforme ludique pour lancer des défis connectés, comptabiliser les kms parcourus à pied ou à vélo, suivre les arbres plantés, etc. Tout cela en favorisant l’esprit d’équipe, le lien social et le sens du collectif.
En rendant la communication RSE interactive et « ludique », vous captez l’attention des salariés et encouragez leur participation sur la durée.
Le bien-être au travail est un pilier central de la RSE sociale. Encourager l’activité physique en entreprise (team building sportif, pause yoga, sorties running ou vélo, etc.) améliore la santé des collaborateurs et leur qualité de vie (QVT). Cela se traduit aussi par une réduction de l’absentéisme. En effet, selon le Medef/CNOSF, l’introduction d’activités physiques peut réduire l’absentéisme de 30 %. Les travailleurs sédentaires souffrent plus de maux de dos et de TMS (troubles musculo-squelettiques), entraînant des arrêts maladie fréquents. En intégrant des pauses actives (yoga au bureau, marche, étirements) et des événements sportifs (marche solidaire, tournoi de sport), on prévient ces risques et on remplace le stress par de la dynamique collective.
Par ailleurs, les bénéfices ne sont pas que individuels : favoriser le sport en équipe renforce la cohésion d’équipe et l’esprit d’équipe. Des études montrent qu’une équipe soudée développe des liens authentiques, ce qui fait baisser naturellement l’absentéisme et augmente l’engagement et la motivation des collaborateurs. En somme, un salarié en forme et heureux est un salarié plus présent et investi. Pour maximiser cet effet « vertueux », vous pouvez lancer des activités régulières (marches tous les vendredis, sessions sportives en virtuel, challenges inter-équipes), valoriser les résultats (classements d’équipes, badges sur l’application) et même intégrer ces indicateurs dans votre reporting RSE.
Exemples de mises en place : marche collective de 20 minutes après la pause déjeuner, défi pas quotidiens via application QVT, tournois amicaux de sport en entreprise ou encore abonnements encouragés à des salles de sport. Ces initiatives ludiques font tomber la sédentarité tout en créant du lien social. Elles répondent en même temps à l’enjeu RSE de prévention santé, tout en boostant la marque employeur en tant que lieu de travail soucieux du bien-être.
L’engagement RSE des salariés passe aussi par des actions concrètes sur l’environnement. La mobilité est un axe parfait pour croiser santé, cohésion et écologie. Encouragez par exemple les collaborateurs à adopter des modes de déplacement douce (vélo, marche, covoiturage, transports en commun) pour leurs trajets domicile-travail. Lancer un challenge mobilité douce en entreprise (par exemple « 1000 km en vélo d’ici la fin du trimestre ») est un moyen simple de faire participer tout le monde tout en réduisant le bilan carbone. Un tel défi, s’il est pensé en mode gamifié (points, classements, récompenses), renforce l’esprit d’équipe : chacun compte ses distances, s’entraide pour optimiser les trajets, etc.
Au-delà de la mobilité, d’autres démarches environnementales peuvent embarquer vos collaborateurs : calculer et suivre le bilan carbone de l’entreprise, organiser des journées « zéro déchet » ou des ateliers de recyclage, planter des arbres suite à des défis sportifs, etc. Chaque action gagne en impact si les salariés y participent ensemble. Par exemple, concrétisez les résultats : « pour chaque défi sport réussi, l’entreprise finance la plantation d’un arbre » ou « un groupe de 100 marcheurs par mois = un arbre planté ». Cela illustre que vos collaborateurs voient l’impact RSE de leurs efforts au quotidien. En outre, ces initiatives environnementales nourrissent le sentiment d’appartenance à un projet collectif utile, car elles montrent concrètement qu’on réduit les émissions de CO₂ et agit pour la planète.
Enfin, une démarche RSE vraiment inclusive s’ouvre sur le social et la solidarité. Il s’agit d’impliquer les salariés dans des actions citoyennes et solidaires (mécénat, bénévolat, missions collectives pour une cause locale, etc.). Pour cela, veillez à rendre ces actions accessibles à tous et alignées sur les valeurs de vos équipes. Par exemple, proposer des missions solidaires durant le temps de travail (journée de bénévolat, collecte de fond, projets inter-entreprises) ou des challenges d’entraide (course solidaire, tutorat scolaire) crée du lien social tout en donnant du sens.
Veillez aussi à l’inclusivité au sein de votre démarche RSE : tous les collaborateurs, quels que soient leur âge, leur handicap ou leur grade, doivent pouvoir participer. Par exemple, les activités sportives peuvent être adaptées (marche tranquille, challenges trivia sur la RSE, outils accessibles) pour rester motivantes pour tous. Le gain est double : non seulement vous développez la cohésion sociale, mais vous renforcez la réputation de votre marque employeur comme entreprise engagée et bienveillante.
En résumé, pour qu’une stratégie RSE devienne un projet collectif, elle doit combiner vision globale et actions concrètes au niveau de chaque collaborateur. Les 5 piliers décrits gouvernance co-construite, communication engageante, bien-être via le sport, mobilité durable et solidarité se renforcent mutuellement. Utilisez des outils modernes (par ex. une application mobile de team building ou challenge connecté) pour gamifier et mesurer vos initiatives.
Quelle que soit la taille de votre entreprise (PME, startup ou grand groupe), l’essentiel est de mettre les collaborateurs au cœur de la démarche RSE. En associant vos salariés, en récompensant leurs petites victoires quotidiennes et en inscrivant ces efforts dans la durée, vous créez une culture RSE vivante et fédératrice. Cette approche « bottom-up » renforce le lien social, réduit l’absentéisme et valorise votre engagement sociétal de manière authentique. Au final, plus vos équipes seront engagées dans ces projets (qu’il s’agisse de team building sportif, de challenges écolos ou de solidarité interne), plus votre stratégie RSE gagnera en impact et en pérennité.
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